L’abeille charpentière : une abeille remarquable et bien particulière

L’abeille charpentière : une abeille remarquable et bien particulière

L’abeille charpentière est une race d’abeille que vous avez certainement déjà observé dans les champs. Beaucoup moins ordinaires que les abeilles jaunes ou orangées, elles se distinguent par sa propre couleur. Au cœur de cet article d’information, nous vous révèlerons tout sur celle qui dispose d’une multitude de surnoms surprenants.

Certes, les caractéristiques qui lui sont propres lui valent des appellations pour le moins originales.

La Xilocopa Violacea : une abeille à la couleur bien distincte dans le monde de l’apiculture

Voici expressément son appellation scientifique. L’abeille charpentière n’est pas comme on pourrait le croire une abeille ouvrière. C’est une abeille noire avec une teinte violacée au niveau des ailes. Elle se différencie des abeilles communes observables par sa grande taille.

Effectivement, on pourrait facilement la confondre avec un bourdon. Pouvant mesurer jusqu’à 5 centimètres, le bruit de son bourdonnement est certes plus prononcé. Cette couleur noire qui la distingue lui confère tout de même le même rôle qu’une abeille ordinaire. Dans le langage de l’apiculture, on la nomme aussi xylocope violet ou bourdon noir.

Elle est elle aussi par essence mellifère avec un mode de vie bien à elle.

L’abeille charpentière est la meilleure pollinisatrice qui existe au monde

Si vous observez l’abeille charpentière rôdait dans votre jardin ou votre potager, ceci est un bienfait. Par essence, cette abeille noire qui peut faire peur par sa taille est une excellente pollinisatrice. À elle seule, elle joue un rôle prépondérant au cœur de la biodiversité. Sachez qu’on la trouve à l’état sauvage pendant les périodes de fortes chaleurs et au cœur d’espaces très fleuris.

Il existe des variétés autant au cœur des zones tempérées que dans des latitudes plus tropicales. Pour revenir à notre potager, veillez à préserver cette abeille et à ne surtout pas la tuer. Elle est par nature inoffensive à moins que l’on ne tente de l’attaquer ou de s’introduire de force dans son nid.

Car elle est une des principales causes de multiplication des fleurs et des végétaux dans la nature. C’est pour cette raison que vous ne la trouverez que rarement au cœur des villes.

Elle apprécie tout particulièrement la lavande ainsi que la sauge à l’état sauvage.

Des méthodes de nidification spectaculaires

Par nature, l’abeille charpentière n’est pas un insecte qui fréquente les ruches. Son comportement social et son mode d’organisation est même à part. Elle loge au cœur d’un nid qu’elle se fabrique elle-même en compagnie d’une quinzaine d’individus. Ses grosses capacités à transporter du pollen et du nectar lui permettent de mieux se débrouiller que toute une colonie. D’ailleurs, vous serez intriguée de connaître les différents nids que peu se fabriquer cette abeille hors du commun.

Abeille à l’allure plutôt sauvage, elle a pour habitude de se construire un nid au cœur du bois mort. Vous remarquerez à la lumière de nos propos que l’abeille charpentière est un peu excentrique en matière d’habitat.

Les différents types d’habitat où loge l’abeille dite « perce bois » 

Vous allez vite comprendre pourquoi la Xilocopa Violacea se nomme l’abeille charpentière. Elle ne travaille pas en intérim pourtant elle a un vrai talent de menuisier. Grâce à des mandibules plus grands qu’une abeille ordinaire, elle peut facilement cisailler le bois. Dans la nature, vous retrouverez donc son habitat au cœur :

  • Des arbres
  • Du roseau
  • Des bûches
  • Et même au cœur des charpentes. 

Il est même arrivé qu’elle s’introduise au cœur des lattes en bois pour se faire un nid douillet. Si par mégarde, vous observez des chutes de copeaux au cœur de charpentes de maison. Il se peut que notre amie ait fait un cours séjour chez vous.

Comment procède-t-elle pour construire son nid ?

L’abeille charpentière a pour habitude de creuse des trous dans le bois. Un peu comme si l’on avait utilisé une perceuse au cœur de la matière. En s’infiltrant, elle finira par creuser au maximum neuf galeries. Cette place permettra ainsi à la femelle de l’espèce de pouvoir préserver sa descendance. Celle-ci finira par reproduire les mêmes gestes de survie au cœur d’un nouveau nid.

Si le miel est fabriqué avec moins d’abondance qu’une ruche, il est récolté à l’image de l’ours qui recherche sa subsistance. Enfin, si vous avez l’habitude d’utiliser une cheminée en hiver et que vous observez des trous sur les bûches du dessous. Vous êtes peut-être en présence d’un nid d’abeille charpentière. Laissez-la s’épanouir ! elle vous rendra service en pollinisant tout votre jardin ainsi que les alentours.

L’abeille charpentière : une vraie solitaire dans l’âme

L’abeille charpentière n’est pas une abeille très sociable. Hormis avec les fleurs dont elle récolte le nectar. Elle n’a pas pour habitude de vivre en colonie. Nous vous avons déjà expliqué cela au cœur des lignes précédentes. Cependant, la survie de l’espèce passe bien par la reproduction. Le mâle et la femelle ne se rencontre uniquement en été.

Au cœur de son nid, elle prend d’ailleurs soin de creuser une dizaine de cavités. Prévoyante, elle aura entreposé du nectar et du pollen. Puis, déposera une larve au cœur de chaque cavité. Le secret de cette organisation est extraordinaire. En taillant le bois, l’abeille perce bois a déjà tout prévu même l’endroit où elle logera sa descendance.

Sa rencontre avec le mâle est donc éphémère. Cette réunion ne sert qu’à l’accouplement pour la perpétuation de l’espèce. Elle continuera ainsi seul à vagabonder l’été avant d’hiberner durant les saisons plus fraîches.

Qu’engendre la piqure d’une abeille noire ?

Par nature, l’abeille charpentière n’est pas agressive. En revanche, elle sait se défendre. Alors gare aux intrusions ! Ayant une taille identique à celui d’un bourdon donc plus gros qu’une guêpe. Nous vous laissons imaginer ce que peut engendrer la piqure d’une abeille à aile violacée. Certainement tout sauf un bien fou.

En effet, la douleur est plus soutenue qu’une abeille ordinaire. Donc gare à ne pas l’embêter. Car la cloque risque d’être beaucoup plus soutenue. Laissez-la donc aller et venir sans l’importuner. Les piqures d’abeille charpentière sont rares mais font très males.